Né en 1930 à Marseille, le † Dr Jean Morenon est décédé à son domicile le 3 septembre 2010, après de nombreuses maltraitances et violences physiques subies et constatées depuis 2008, et dans des conditions que le Procureur de la République de Digne-les-Bains n'a pas tenu à élucider, laissant même procéder à une incinération très rapide contre l'avis unanime de la famille Morenon, des proches et amis.
De 1997 à 2008, il a publié des dizaines d'articles sur son site internet.
Les sujets abordés étaient très vastes (alcoologie, psychoses, anthropologie, linguistique, sexologie, etc.).
Pour des raisons non élucidées, en 2008, tous ces articles avaient été retirés du serveur sur lequel ils étaient hébergés.
L'approche théorique s'appuie sur les données du structuralisme et de la linguistique, dans la lignée de Lucien Sebag, qui fut à la fois "gendre" et "analysé" de Jacques Lacan.
Bref, ce n'est pas parce que l'eau du bain est sale qu'il faut jeter le bébé avec. Les publications du † Dr Morenon contiennent des données fort intéressantes et utiles en clinique, mais à plusieurs conditions:
  • savoir reconnaître les limites du champ de pertinence des idées émises (et ne pas avoir la tentation d'en sortir);
  • savoir redonner une bordure éthique (et légale) à la pratique clinique sous-tendue;
  • intégrer les avancées des neurosciences et de l'éthologie (totalement évincées);
  • vérifier les sources: certes, le plus souvent, le † Dr Morenon s'autoréférence, mais les autres sources citées sont parfois erronées (ex: in fauxpas3.pdf, popolvuh.pdf).
Vous retrouverez donc ici, l'ensemble de ces publications.
Afin d'en assurer une meilleure sauvegarde, et une meilleure diffusion, il a semblé nécessaire de favoriser le passage de la forme "numérique" à la forme "papier" assez difficile en format html. C'est pourquoi ils sont mis en ligne en format pdf.
Le † Dr Morenon était psychiatre et n'a jamais été informaticien. Pour "nettoyer" ses fichiers de formatages hypercomplexes et parvenir au format pdf, cela demande environ 3h de travail par fichier. Fin février 2011 il me reste encore un article et sa traduction en anglais à mettre en ligne (popolvuh.pdf).
En travaillant sur ces articles j'ai souvent eu l'impression de "déjà lu". J'avoue même avoir souvent eu à contenir un certain agacement. De fait il est fréquent que tel paragraphe d'un article se retrouve à peine modifié dans un autre. Jusque là rien d'anormal puisque tout tourne finalement autour des mêmes concepts auxquels il est obligé de revenir. Mais bon ... Pourquoi se répéter aussi souvent quand il serait possible de traiter du point considéré et d'y renvoyer? Par ailleurs un nombre considérable d'articles sont présentés en deux versions (complète et abrégée). Convenons que cela n'est pas très courant. La répétition est donc un mode de présentation remarquable (vous le constaterez vous-même à la lecture), caractéristique, et donc signifiant. (4)
A propos de complexité, il faut savoir que chaque fichier était originellement relié par lien hypertexte à TOUS les autres fichiers. Si l'on ajoute à cela l'usage de "fenêtres", cadres (parfois imbriqués), on avait un site dans lequel se perdaient, puis renonçaient, les plus motivés de ses meilleurs amis. Tout a été très simplifié.
Les multiples index et sommaires ont été refondus et partiellement regroupés.
Toutefois le † Dr Jean Morenon a parfois utilisé, dans un même fichier, un nombre considérable de caractères typographiques. Combinant les formes de style, les polices de caractères, les couleurs, parfois à l'intérieur d'un même mot. Ce foisonnement, cette redondance, de "mises en évidence" finit souvent par aller à l'encontre du but recherché et rend la lecture difficile, voire pénible. Parfois cela relève de l'enluminure (esthétique en moins) et l'on peut se demander si le but recherché était tant l'analyse et la confrontation (sous le signe de la métaphore), que la contemplation et la méditation (sous le signe de la métonymie). Cela a été conservé autant que faire se pouvait. Toutes les illustrations sont d'origine, sauf quelques tableaux en HTML que j'ai dû refaire en format JPG.
Dans toutes les pages, en cliquant sur le logo ci-dessous vous reviendrez au principal index.
Il vous donne un aperçu de ce qu'il reste à publier ici.
Sauf erreur, tous les liens sont maintenant actifs.
Merci de me signaler les erreurs ou anomalies rencontrées par email.
Jean-Pierre Morenon, janv à sept 2010.
ACCES AU PREMIER INDEX.
Notes en complément:
[ Parenthèse amusante (s'agissant d'un  psychiatre): Le docteur Morenon avait hébergé son site sous le nom de son épouse Martine Morenon, initiales: MM (adresses successives aujourd'hui non valides: http://perso.wanadoo.fr/martine.morenon/; http://pagespro-orange.fr/martine.morenon/; http://perso.orange.fr/martine.morenon/). De même ce n'est que peu de temps avant sa mort qu'il s'était décidé à créer une boite à lettre à son nom, préférant des années durant communiquer sous le nom de martine.morenon@wanadoo.fr. (1)
Ce sont toutes ces adresses qui ont disparu. Toutes? - Non, une de celles-ci a résisté à l'éradication générale et il est donc encore possible (sept 2010) de trouver une version originale du site du Dr Morenon tel qu'il l'avait lui même mis en ligne à l'adresse suivante: http://membres.multimania.fr/mirapel/. De même, sur le forum de son site (http://morenon.bb-fr.com/), on voit apparaître à partir de 2006, un certain "mirapel", lui-même.
Pourquoi "mirapel"? - Tout simplement parce que la maman du Dr Jean Morenon s'appelait Mélanie Mirapel, initiales MM. (2)
Ainsi le Dr Morenon a-t-il toujours publié sur le net "sous le couvert de" son épouse, ou / puis "sous le couvert de" sa maman. Y a-t-il un doute sur celle des deux qui substituait l'autre? "Sous le couvert de" ... "sous les ailes de" ... "sous les jupons de" ... etc..
Et devinez quel est "l'alpha et l'oméga" (et entre les deux, "le fil conducteur") de ces publications ... "Le Tabou de l'Inceste"... P. Bruant écrivait: "On pourrait comparer votre site à la chambre des parents. Aller voir ce qui s'y passe est à la fois fascinant et interdit"... (!!!) Nonobstant l'absence, non repérée par Bruant, mais singulière et de bout en bout ... du père. De fait dans l'article intitulé Les tabous sexuels: "On ne parlait jamais de ces choses là" il cite ... Sainte Mélanie (§ Grégoire de Nysse). Voir aussi la définition de "fixation à la mère" dans le glossaire. (3)
Le Dr Jean Morenon était atteint depuis plusieurs années d'un glaucome très invalidant. Et son oncle paternel était le † Dr Jean Morenon, parfait homonyme et médecin ophtalmologue (!). Inceste, cécité ... ne me dites pas que ça n'a "rien à voir"...
Comme quoi l'inconscient... n'est quand même pas rien!
Pour en savoir plus, voir notes en fin de page.
Si un étudiant ou une étudiante cherche une définition de "l'inconscient", il (elle) pourra s'appuyer sur la suivante :
"L'inconscient c'est ce qui échappe toute la vie à la conscience (même à celle d'un psychiatre), et qui détermine secrètement l'existence sociale, professionnelle, familiale et sexuelle d'une personne", et utiliser le matériel ici fourni pour l'illustrer.
Fin de parenthèse. ]
(1) - François Péréa a beaucoup correspondu avec le Dr Morenon. Ils ont écrit plusieurs articles ensemble et sont même co-auteurs de deux ouvrages. Dans la bibliographie d'un article sur l'identité de la personne alcoolique, F. Péréa cite M. Morenon comme auteure de "l'alcoolisme, une pathologie complexe" in Alcoologie, mars 1999, tome 21 n°1. Mais il précise "La citation étant tirée d'une reproduction électronique de l'article, il nous est impossible d'en citer la page (http://perso.wanadoo.fr/martine morenon). Or Martine Morenon n'a jamais travaillé en alcoologie et encore moins rédigé quoi que ce soit sur le sujet. Ce qui montre que les plus proches collaborateurs du Dr Morenon ne pouvaient pas ignorer le fait que l'un cachait parfois l'autre, et qu'ils s'en accommodaient.
(2) - Sur la question des initiales, le Dr Morenon a très précisément balisé la piste dans l'article sur l'acné. J'y ai laissé les innombrables et édifiants renvois au glossaire. Plusieurs réponses à des courriers, qu'il signe "J&MM". En fin de fichier, un tableau de Jérôme Bosch (Le jardin des délices (1500-1510), détail, Musée du Prado, Madrid) illustration représentant (lecture à la façon d'un blason) "un couple immature dans un sac amniotique vascularisé, sortant d'un motif floral et surmonté d'une jambe en l'air" (sur ce point particulier voir l'article bien documenté de Vassiliki-Piyi Christopoulou). L'argument de l'article sur l'acné est "le Tabou de l'Inceste". Les derniers mots sont "J&MM no comment". Cette illustration figure également dans un autre document: "Adolescence et sexualité. La première fois."
Notons que l'acné touche le visage, le "masque" de la "personne". Et en effet le mot "personne", qui a donné "personnalité" (dans le sens de "identité"), vient du latin persona, littéralement "masque de théâtre".
Cette position, mise en scène tout au long de sa vie, à l'insu, le plus souvent des protagonistes nécessaires, le mettait dans un sentiment de toute puissance absolue, version utéro-vaginale de l'Ouroboros (serpent qui se mord la queue), il s'agissait de "s'auto engendrer", à la façon divine de la conception du Christ, puisqu'il était à la fois dans l'utérus maternel, et à l'origine de celui qui s'y trouvait, bien à l'abri. Ainsi écrit-il: "de la famille céleste à la famille terrestre, la jouissance, dans la pensée ou dans les actes, pour le fils, ne saurait être différente de celle du père" (cf. l'article déjà mentionné Les tabous sexuels: "On ne parlait jamais de ces choses là" ). Personne ne s'est méfié du fait qu'il prenait ça "à la lettre"...
Comment s'étonner, dès lors, que ses pratiques médicales se soient souvent situées, en limites, ou franchement hors limites, et de la déontologie, et de la Loi?
(3) - Ainsi le Docteur Morenon, en authentique Pygmalion, du verbe plus que du ciseau, facinant ses conquètes pour mieux les façonner, a-t-il fait jouer (ou tenté de faire jouer) le même rôle à TOUTES les femmes qui lui ont été proches, y compris, en premier lieu, ses deux filles. Certaines se sont échappées à temps, d'autres non.
Alors que "morenon" et "mélanie" signifient "noir", ce signifiant traverse ainsi la famille:
Sa première fille a eu deux enfants avec un homme de nationalité guinéenne, très noir de peau, et dont le prénom est "baba".
Sa seconde fille a donné naissance à une petite "Mélanie"... dont la position, pour sa grand-mère (Martine Morenon), n'est, pour le moins, pas facile à assumer ("une Mélanie devant, une Mélanie dedans, et une Mélanie derrière"!).
Dans les derniers mois de sa vie, et suite à un retournement évidemment prévisible, il avait demandé lui-même à être protégé de son épouse par la Loi, ...tout en demeurant, évidemment, dans son giron.
Il s'est agi d'une vraie perversion de la Loi, laquelle s'est fixé, non pas de protéger, de "séparer", de mettre de l'ordre dans ce chaos sinon incestueux, du moins "incestuel", mais au contraire d'imposer à la victime de continuer, jusqu'au bout, à jouer sagement son rôle, c'est à dire celui de poche amniotique, d'utérus maternel (voir note précédente), dans le respect des obligations du mariage, et sans ruer dans les brancards.
Tout ce que Martine Morenon a pu faire pour se dégager de cette situation a inéluctablement été analysé comme un "délaissement de personne vulnérable".
Ultime sursaut avant le nauffrage pressenti, elle tente (depuis 2003...) de retrouver une identité "propre" par des rituels, on ne peut plus parlants, de "neutralisation de vampirisation" (!!!) (voir la définition du mot).
Ultimes élégances :
- Avant même de décès de son époux, Martine Morenon s'est empressée de vider les comptes bancaires du ménage, obligeant le Dr Morenon à demander lui-même sa mise sous curatelle. Cela n'aura servi à rien :
- Martine Morenon lui a fait signer testaments sur testaments de manière à récupérer la quasi totalité du patrimoine hérité des parents et grands-parents du Dr Jean Morenon.
- Elle a laissé s'accumuler des dettes (qu'elle verse à la succession) tout en ayant dilapidé l'argent du ménage dans des "roues de la fortune".
- Elle a fait disparaître tous les meubles, souvenirs et archives de plusieurs générations de "Morenon" et "Mirapel".
... Où il est encore vérifié que, dans ce qu'il met en oeuvre pour tenter d'échapper à la folie ou à la mort, "le patient a toujours raison".
Le Dr Morenon était fasciné par le personnage du peintre DALI. Ceux qui l'on connu ont eu même à reconnaître certains mimétismes. Il est en tous cas frappant, quand on connait l'histoire de l'un et de l'autre, en particulier sur la fin de leurs vies, dans leurs relations étranges avec leurs femmes respectives, de constater comment le Maître et le Docteur se sont volontairement laissés anéantir par leurs "Galatées".
(4) - De la "répétition" le Dr Morenon parle longuement:
- La priorité envahissante du besoin le soumet à une étroite répétition du temps "à l'identique" (une circularité temporelle) (alcolarg.pdf).
{Les répétitions} ...
s’observent aux différents niveaux du discours: thèmes, séquences, phrases, propositions, signifiants... (bistrot.pdf)
- La répétition a le pouvoir de rapprocher ce qui est éloigné; elle rassemble dans un tout (contiguïté métonymique); ainsi contredit-elle, dans la pensée, la mise en comparaison ou en opposition (métaphore) qui suppose des ensembles distincts. (bistrot.pdf)(lieuco.pdf)
- Maints auteurs ont noté ces étranges similitudes dans les discours des alcooliques, dans leurs justifications et leurs alibis. (bistrot.pdf)
- la répétition change l'affectation du signe et a pour effet de l'inactiver. (hurlemen.pdf)
- {la répétition a pour effet de} ... détourner les pouvoirs de la métaphore au profit de la métonymie. (lieuco.pdf)
- le moi libidinise la compulsion de répétition (refusoin.pdf)
- la répétition, opère une conversion métonymique. Elle a justement le pouvoir, à ce titre, de réduire la confusion des ordres et cela confirme la problématique sous-jacente du conflit contigu/similaire. (Schrebc.pdf)
- La répétition n'est pas un simple dédoublement comparable à une gémellisation. Elle est une authentique conversion métonymique. (Schrebc.pdf) (traverses.pdf)
- la répétition ... a pour effet de transformer la métaphore en métonymie; c'est à dire que, par son pouvoir, elle va inclure la parole dans le champ de la contiguïté. (traverses.pdf)
Bref, la répétition dans le langage est analysée d'une part comme moyen, isomorphe du but, quand celui-ci est la contiguïté (car il faut bien réduire le pouvoir séparateur du langage), et d'autre part comme signe d'une récurrence pathologique à un assujettissement pulsionnel.
En parfaite cohérence avec tout ce qui précède, le Dr Morenon, publiant ses articles, dans le site de MM, c'est à dire dans son "jardin des délices" (cf. note 2), il ne pouvait donc, effectivement, que se répéter.


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